La photographie fait partie intégrante du monde moderne. Nous la rencontrons aussi bien dans le domaine de l'image amateur ou publicitaire que sur le territoire de l'art contemporain. Elle invite le spectateur à réfléchir et à interpréter, encourage l'auteur à s'exprimer et à comprendre ce qui se passe.

Ce cours est conçu comme un système d'apprentissage du langage de la photographie contemporaine et des moyens de construire des projets.

Les étudiants sont invités à pratiquer de différentes méthodes et de nouvelles formes de travail avec des images pour repenser la réalité. Le matériel théorique est soutenu par les devoirs, la pratique, les discussions de groupe, les cours de lecture. Un large éventail de sujets sont abordés: des bases techniques du travail avec des équipements d'éclairage au fonctionnement de la photographie dans l'espace d'exposition.

Le cours conviendra à tous ceux qui s'intéressent à la photographie contemporaine et aux beaux-arts.

Que vous preniez des photos uniquement pour vous-même ou que vous soyez un photographe professionnel ou un artiste travaillant avec la photographie, le cours vous aidera à apprendre à mieux exprimer vos pensées avec des images, à raconter des histoires , à concevoir des récits visuels et conceptuels.

«I’ll be late tonight» is a project which I made while living in a gated expatriate residence in Russia. In 2012 I relocated with my family to Russia for my husband’s job, and moved into a secluded housing community, hosting expatriates from different countries. In this community, men were typically breadwinners and the women, who quit their jobs in their own countries to support their husbands’ careers abroad, became housewives.

Spouses who move abroad for their partners’ careers are called ‘dependants’ on their visas. Worldwide, it’s estimated that 84% of expatriate spouses are women. I have a legal background, and for me, just as for other women in the community, the shift to becoming a housewife was related to becoming a mother. Living in the expatriate community as a housewife and stay at home mother, I felt conflicted towards feeling privileged and the compromises I made by giving up my personal aspirations. I found that being economically dependent on the spouse changes the power balance in marital relationships and is overall, a disempowering experience. The negative societal perception on being a housewife affected my sense of self-worth.

I thought that, in many respects, the expatriate community, where women were defined in narrow roles as housewives and mothers, was a reflection of the power structures in capitalist society, and of the interplay between gender, class and race in creating social inequality. In that community, men dominated the senior corporate jobs, while their family related responsibilities were largely fulfilled by women. Given the strong societal expectations that women are primarily caregivers, capitalism assigns the unpaid domestic and reproductive work largely to women, preventing them from participating fully, as peers, in the labour market.

Throughout the book, images are punctuated by texts that give an insight into my experience and reflect on how the different voices in our lives are shaping behaviour. The way women are represented in mass media, with the disproportionate emphasis on beauty and on their role as family nurturers, contributes to reinforcing the existing societal norms and stereotypes. It pressures women to conform to gendered expectations and to internalise behaviour that encourages the perpetuation of the same gender-biased hierarchy.

Dans son projet, Natalia trouve des moyens de travailler avec la photographie dans des conditions limitées d'auto-isolement au printemps 2020.

Le matériau devient les objets ménagers environnants. Dans les natures mortes, ils perdent leur utilité et forment de nouveaux liens. Le processus de création de compositions absurdes à partir d'objets banals apparaissant dans l'appartement grâce à la Livraison de produits devient une routine pour l'auteur, tout comme la réalité extérieure qui semblait impossible jusqu'à récemment.

Quand tout ce qui étaità côté a été filmé, Natalia a décidé qu'il ne restait plus qu'à tirer des coquilles d'œufs. Par la suite, le projet a été appelé “le temps de la coquille” — une combinaison de mots exprimant le découragement sourd et la rupture de l'habituel à la recherche de nouvelles opportunités.

De nombreux sujets de la vie de l'individu et de la société sont cycliques, reproductibles; de plus, la plupart d'entre eux sont des instances d'une certaine structure-un mythe collectif, ou monomith. Les variations de l'intrigue-beaucoup, mais ils sont tous réduits à prasyuzhetam, qui sont des unités.

Cela a été écrit par le philosophe russe A. F. Losev et, plus tard, J. F. L. Campbell: dans le mythe, il y a toujours un protagoniste –protagoniste qui part à la recherche d'un bien collectif ou personnel. En chemin, les dangers et les tentations l'attendent, les adversaires et les aides, les transformations profondes, les initiations, l'expérience de la souffrance, la solitude, le héros meurt et est né à nouveau; après avoir fait un voyage héroïque et transformé, le héros rentre chez lui et reçoit une récompense.

J'explore monomythe, je cherche sur mon chemin des sujets qui révèlent l'essence des archétypes dans la réalité moderne. Mon voyage se déroule en Russie, et au cours de celui-ci, je Découvre des fragments de notre mythe commun, le même prasyuzhet. En regardant dans les yeux des adversaires et des assistants, des tentations et des dangers rencontrés en cours de route, je crée mon propre mythe, différent des autres, mais aussi universel que tous les mythes créés avant moi.

En tant qu'homme moderne, loin de la mythologie à un niveau conscient, je continue, comme mes prédécesseurs, à être un mythomane, jouant avec mes héros des drames d'il y a mille ans. Le sens profond de ce qui se passe ne change jamais. L'homme n'invente pas de mythes-il les vit.

Anamnesis (grec:) ἀνάμνησις — souvenir.

Le projet est consacré à l'étude de ma relation avec mon frère jumeau. Dans notre enfance, nous avons ressenti un lien unique entre nous, nous avons passé tout notre temps ensemble. La différence externe entre nous était minime. Sur les photos des archives familiales, il est difficile de savoir lequel d'entre nous est représenté sur la photo.

Avec l'âge, nous avons commencé à nous distancer. Chacun a sa propre vie. Peu à peu, nous perdons la ressemblance visuelle et, dans 10 ans, nous deviendrons simplement des frères similaires.

Dans mon projet, j'essaie de saisir ce moment de transition où mon frère et moi restons identiques sur la photo. Je me pose des questions sur la relation mature entre les Jumeaux, j'essaie de comprendre si nous sommes en mesure d'arrêter le processus d'éloignement et de ressentir à nouveau le lien qui existait entre nous dans notre enfance.

Je suis la marraine d'Ani. Cette année, le 7 juillet, elle a eu 18 ans. Son anniversaire (à l'ancienne) tombe sur la fête païenne d'Ivan Kupala - jeunes filles, couronnes, danses, bains de nuit et recherche d'une fleur de fougère.

La fête du solstice d'été, la nuit la plus courte de l'année et un point clé dans le compte à rebours du cycle annuel. Ce jour-là, la fille Snow Maiden du conte de fées a sauté par-dessus le feu et a fondu. L'intrigue de ce conte de fées est très simple, le texte ne prend qu'une page, et le sens est incompréhensible et multiforme.

J'ai tourné le projet pendant un an. Je voulais être témoin de la métamorphose d'Anina. Je voulais que son petit bout de vie devienne le mien aussi. Peut-être, après un certain temps, nous nous souviendrons, comment filmé son reflet dans l'étang, comme Anya, assis sous le pommier, regardant dans le pot sur le scarabée tombé dans elle, comme la nuit, pieds nus, marchait dans la forêt et jouait du violon.

La métamorphose n'a jamais été un mystère. Peut-être qu'il n'y a pas eu de transformation et Anya continue de grandir.

Nous avons terminé le tournage le dernier jour de l'été. Le soir, nous nous sommes assis sur la terrasse et avons regardé le soleil se coucher. Prendre du thé. J'ai demandé à Anya de chanter sa partie de violon avec sa voix. L'œuvre s'appelait "Tarantella". J'ai regardé sur Wikipédia: la tarentelle est une danse frénétique qui guérit d'une morsure d'araignée.

Théories du complot, adrenochromie, conspiration…
Les efforts de comprendre où est le mensonge, où est la vérité dans l'espace informatique moderne, de trouver un équilibre entre l'information et la désinformation dans les médias.